Léandre Sanders est un sympathique californien de 26 ans qui est unique pour plusieurs raisons. C’est une force de la nature qui roule très vite et saute très haut. Celui que l’on surnomme Skategoat gère aussi bien les hautes transitions des bowls que les handrails et les modules street.

Si les skaters versatiles sont moins rares qu’avant, il n’y a que Skategoat qui skate de façon ambidextre. C’est-à-dire qu’il n’a pas vraiment de stance switch. Vous avez bien lu. Même le légendaire Rodney Mullen a dû lui demander des explications parce personne ne s’explique comment Léandre Sanders arrive à skater comme il le fait. En plus de tout cela, il a une énergie explosive et est l’un des plus positif et chaleureux colosse que l’on peut avoir la chance de rencontrer. S’il a déjà vécu dans une voiture étant jeune, il fait aujourd’hui le tour du monde sur son skateboard et fait crier les foules.

 

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Il a répondu à quelques questions à propos de sa venue prochaine.

1. Ce que tu aimes le plus dans le skateboard :

Rencontrer des gens extraordinaires et l’énergie que l’on se donne les uns aux autres. Cela te donne envie d’apprendre d’autres figures et que tu sois débutant ou pro, il faut juste être passionné pour apprendre. Le plus important est de s’amuser. La communauté du skate est aussi devenue une famille pour moi. Je suis très reconnaissant pour le skate et pour ce qu’il m’a apporté.

2. Un moment de compétition qui vous a marqué :

J’étais super content quand j’ai gagné le destroyer award au Tampa pro.

3. Quel genre de musique ou d’artiste aimes-tu écouter quand tu skates ?

Ça dépend de la vibe. J’aime écouter des vieux trucs comme Otis Redding mais j’aime aussi le style Young Thug, un peu plus hyped up.

4. Triple question sur les tricks :

Une figure que tu aimes vraiment :

Un front smith grind dans le bowl. C’est la meilleure sensation.

Une figure que tu veux apprendre :

Hardflip est difficile. J’aimerais l’avoir comme un kickflip

Une figure que tu ne feras probablement jamais:

Bonne question. Ça fait un moment que je n’ai pas fait de 540. Je ne dis pas que je veux le refaire parce que je me suis cassé la gueule quelques fois mais je vais peut-être en faire un bientôt quand même.

5. Peux-tu décrire une session parfaite ?

J’avais 16 ans et j’ai déménagé à Melbourne en Australie. J’ai skaté dans ce parc de St-Kilda et je ne connaissais personne, c’était la première fois que je sortais du pays, c’est une session dont je garde un souvenir incroyable.

6. Que sais-tu de Montréal et/ou des gens qui y vivent ?

Je ne sais pas grand chose sur Montréal mais je sais que Dime viennent de là et qu’il y a des skaters extraordinaires.

 7. Si tu ne faisais pas de skateboard, quelle discipline aurais-tu pratiqué? Escalade ou basejump?

Je ne sais pas, c’est un peu drôle, mais je vais choisir l’escalade parce que ma mère en faisait quand elle était plus jeune.

8. Dans quel état d’esprit vas-tu arriver à Jackalope 2023, et qu’as-tu à dire aux gens qui viennent assister à la compétition ?

Ce que j’ai en tête est de rencontrer des gens qui profitent de chaque seconde, qui s’amusent et qui vibrent.