Les skateparcs sont pleins, les réseaux sociaux en sont envahis et on devait même en voir aux Olympique. 2020 est l’année du skateboard! Comment expliquer cet engouement soudain ? Pourquoi tout le monde recommence à faire du skate ? Est-ce que la pandémie qui a amené le retour au skate ? Qui sont ceux qui se remettent au skate ? C’est un phénomène complexe mais nous avons enquêté en ligne et parlé à Adam Julien qui est acheteur chez les boutiques Empire (c’est lui qui commande tous les produits de skate pour la vente aux clients). Voici les cinq facteurs d’influence qui auraient causé le retour au skate.

1. On a plus de temps

“C’est l’effet COVID” a dit Adam. On a plus de temps, moins de travail et puisque tous les divertissements sont fermés, il reste la rue. C’est là qu’on peut faire du skate. Une petite note par rapport au temps. Les skaters à temps plein ont semblé très bien gérer cette période. La plupart en ont profité pour pratiquer leur discipline souvent, beaucoup et avec plaisir. Les autres ont fait un retour en force! Vive le temps libre.

2. C’est accessible

Un skateboard complet ne coûte pas très cher et nombreux sont ceux qui ont reçu une aide du gouvernement pour passer au travers de la crise alors les boutiques de skate connaissent un début de saison de fou! Tout le monde veut son skate. Les jeunes achètent leur première planche complète, les ados s’équipent pour l’été à venir, les adultes reviennent à leur premier amour et les familles s’achètent chacun un skate en plus d’un rail et d’un quarter pipe pour mettre dans la cour. C’est là que le budget vacances aura été dépensé cette année.

3. On veut se mettre en forme

Le « corona jogging » n’est pas l’affaire de tous ! Si les deux premières semaines du confinement ont été passées à l’intérieur, les programmes d’entraînement en ligne autant que les poids et haltères artisanaux ont vite pris le bord. Réapprendre à faire un kickflip ou simplement faire le tour du quartier en skate est un exercice que beaucoup ont pratiqué. En dehors de Montréal, les skateparcs sont demeurés ouverts et ils étaient pleins. Certains ont même construit une rampe dans leur cour mais cette idée n’a pas plu aux voisins …

4. C’est cool, populaire et socialement acceptable

Avant de faire son entrée aux Olympiques, croyez-le ou non, le skate n’a pas toujours été cool. En fait ça a toujours été cool parce que c’est une façon unique de vivre l’espace urbain, de ressentir la vitesse et l’équilibre en plus d’être une façon de s’exprimer. Cependant, s’il fut un temps où c’était pour les drogués et les vandales, ce jour est bien loin. C’est une discipline qui est maintenant socialement accepté et toujours aussi cool pour les bonnes raisons. Il y a plus de gens qui roulent que jamais et avec les Olympiques à venir et des ambassadeurs aussi sympas que Annie Guglia, Matt Berger, TJ Rogers et JS Lapierre, ça va continuer d’attirer des adeptes.

5. Les filles!

Un facteur déterminant ! Il y a plus de filles que jamais qui font du skate et c’est extraordinaire pour la culture skate. Les filles qui skatent apportent tellement de dynamisme à la communauté. Puisqu’il est tout de même encore un peu plus marginal pour les filles de faire du skate que pour les gars, il y a ce côté rebelle. Une fille qui skate brise encore plus de clichés qu’un gars qui skate. Vu sous cet angle, les filles skateuses sont encore plus cool que les gars. Longue vie à l’égalité des sexes dans le skateboard et peu importe l’expression de genre. Abonnez-vous à l’infolettre de JACKALOPE pour plus de nouvelles sur le sport d’action