fbpx

6 choses que vous ne saviez pas sur les athlètes olympiques canadiens en skateboard

août 6, 2021 / Par yann

temps de lecture : 10 minutes
Le chemin est long avant d’être une ou un olympien.ne alors ceux qui représentent le Canada en skateboard ont tous un parcours intéressant et bien des histoires à raconter. Voici quelques faits intéressants à savoir à propos des athlètes street et park pour cette première fois olympique   1- Andy Anderson ne veut pas vraiment gagner de médaille.  Ce n’est pas qu’il ne veut pas gagner, mais simplement que sa priorité est de contribuer à la culture et à la discipline sans pour autant vouloir battre quelqu’un d’autre. Il disait lors d’une entrevue à Radio-Canada que ce sont les juges qui décident qui va gagner et qu’ils ont des critères assez précis. L’un de ceux-là est la progression prime sur la perfection. C’est-à-dire qu’un nouveau trick/ une nouvelle figure, mérite un meilleur pointage qu’un truc qu’on voit souvent même s’il est réussi à la perfection. Comme nous avons pu le voir lors de sa performance, Andy a su faire preuve de grande originalité et même s’il n’a pas gagné de médaille, il a certainement gagné des fans et surtout réussi à inspirer des tas de skaters!
2- Le bandeau de ninja de Micky Papa L’histoire du bandeau de ninja à Micky Papa est bien cool. Bon bon le “gear talk” pis toute on le sait ben que la feuille sur le gilet canadien avait un peu l’air d’une trace de sueur, mais bah, ça aurait pu être pire, au moins y’a personne du Canada qui s’est ramassée dans un maillot transparent comme le Norvégien en triathlon. Pour en revenir à Micky Papa et son bandeau. Il raconte que lors d’une visite dans un temple japonais, il aurait rencontré un véritable ninja qui lui aurait donné le bandeau (le terme en japonais serait Hachimaki). Il a donc porté le précieux Hachimaki lors de l’épreuve de qualification et ça l’a peut-être aidé à obtenir un excellent pointage de 9.22 sur sa dernière figure (nollie backside 180 nosegrind revert sur le big handrail) mais ça n’aura pas été suffisant pour faire la finale.
 
Voir cette publication sur Instagram
 

Une publication partagée par Micky Papa (@micky_papa)

3- Annie Guglia avait dormi douze heures en quatre jours avant de skater aux Olympiques.   Annie Guglia n’est pas déçue de son expérience à Tokyo, elle l’exprime bien sur ses réseaux sociaux, occupée à écrire une nouvelle page d’histoire elle a eu moins de temps pour dormir. En vérité, ce n’est pas qu’elle est insomniaque ni sur le gros party mais simplement qu’elle a été appelée avec 36 heures de préavis quand Candy Jacobs a été exclue pour avoir testé positif au virus que je ne nommerai pas. Ça a placé Annie remplaçante #1 alors elle devait prendre l’avion pour être là sans même avoir l’assurance qu’elle participerait. Ensuite, la skateuse sud-africaine s’est blessée lors des pratiques et Annie a donc été invitée à la remplacer pour les qualifications, l’épreuve olympique officielle! On s’entend qu’elle était 18 au monde dernièrement et dans le top 20 pendant longtemps, c’est seulement il y a quelques semaines qu’à Rome, lors du dernier événement de qualification qu’elle perd quelques points et manque la qualification olympique de peu. Finalement elle l’aura eu sa place et elle la méritait, mais le décalage horaire sur un vol d’environ 24h à faire et avec un décalage de 16 heures. C’est donc la raison pour laquelle elle portait un casque. Elle expliquait que son état de fatigue avancée et la taille imposante des obstacles ne lui donnaient pas le choix.
 
Voir cette publication sur Instagram
 

Une publication partagée par Annie Guglia (@nnieguglia)

4- Matt Berger s’excuse Dans une longue publication, Matt Berger a fait un commentaire sur sa performance en qualifications. Il explique qu’il y a beaucoup de facteurs qui influencent la performance et que malheureusement la compétition olympique n’était pas une bonne journée pour lui. Il s’excuse auprès de ceux qui auraient pu être déçus de sa performance. Il ne s’apitoie pas du tout et termine en disant qu’il sort grandi de l’expérience, mais la section commentaire qui s’ensuit s’avère être une avalanche d’encouragement avec lesquels nous sommes d’accord. C’est un honneur que les Canadiens ont d’être représentés par un skater qui a autant de classe et de talent que lui. Lors de ses passages à JACKALOPE au cours des années, il a toujours été un vrai gentleman en plus de livrer de belles performances. Bref, excuses refusées pour cause de rien à se faire pardonner Matt!
 
Voir cette publication sur Instagram
 

Une publication partagée par Matt Berger (@mattberger_)

5- Les trois gars viennent de la même région du pays!  Andy Anderson a 25 ans et il vient de White Rock tout près de Vancouver, Matt Berger a 27 et il a grandi à Kamloops tandis que Micky Papa a 31 ans et vient de Burnaby en banlieue de Vancouver aussi. Ils viennent tous de la Colombie-Britannique et n’ont pas une grande différence d’âge. Micky et Matt étaient actifs lorsqu’ils étaient de jeunes ados et même des enfants dans la scène de l’Ouest canadien en participant aux vidéos Underworld et aux compétitions Am Getting Paid qui avaient lieu à Montréal. Depuis très jeunes qu’ils font des compétitions et ils sont tous deux venus à maintes reprises à JACKALOPE. Andy Anderson aussi est venu à JACKALOPE, on l’a également suivi lors d’une journée avec lui dans un tournage récent pour West Coast Tour de JACKALOPE. Une des raisons pour laquelle on les retrouve parmi les meilleurs au monde est que l’environnement de skate dans lequel ils ont grandi était bien développé. Les beaux et très nombreux skateparks en béton que l’on retrouvait dans la région de Vancouver déjà au début des années 2000 ont certainement contribué au développement de leur talent! Heureusement, les villes du Québec sont en train de se doter d’infrastructures décentes et la scène est bouillonnante. Terminons en spécifiant que la compétition JACKALOPE est là pour rester et avec l’objectif de continuer d’inspirer les jeunes olympiens de demain!
6- Des gros cerveaux aux Olympiques  Plusieurs de ces femmes qui participent aux Olympiques ont des carrières prometteuses en parallèle ou en attente de leur vie de pro skater olympienne. Notre Annie Guglia nationale est détentrice d’une maîtrise en marketing et produit du super contenu pour les réseaux sociaux en plus d’être très active dans la communauté. La Française Charlotte Hym étudie les neurosciences au doctorat, en résumé elle étudie la voix des mamans (et la réaction sur le cerveau parce que la neuroscience c’est le cerveau!) Alexis Sablone est architecte et a déjà fait de super projets comme un skate plaza vraiment unique à Stockholm en Suède. Évidemment, il y a tellement d’autres choses à dire sur ces humains de grande qualité, comptez sur nous pour continuer de les accompagner dans l’action. On risque bien de revoir Annie, Andy, Micky et Matt avant les prochains Jeux olympiques, c’est certain! Continuez de nous suivre pour plus de contenu.