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L’escalade… ok, mais par où commencer?

juillet 21, 2020 / Par nicolas

L’escalade en 2020 est devenu ce que le fixed gear était en 2008. Avant la pandémie, l’achalandage d’un centre d’escalade un samedi après-midi était similaire à celui d’un Walmart au boxing day. Si vous faites partie des curieux qui ont envie d’essayer ce sport sans trop savoir par où commencer, voici ce qu’il faut savoir sur les différents types de pratique de la grimpe. Comment choisir son type de grimpe ? Comment différencier les pratiques ? On vous explique tout ici.

Le bloc intérieur

Le bloc intérieur est probablement le type de grimpe le moins intimidant pour un néophyte, mais pas pour autant le plus facile. Il est aussi celui qui demande le moins de préparation puisqu’aucun équipement n’est nécessaire, outre des chaussons appropriées pouvant être loués dans tous les centres. Se retrouver devant un mur de bloc, c’est un peu comme se retrouver devant un gros puzzle. Il faut habituellement savoir reconnaître les prises d’une même couleur et tenter de composer une stratégie dans sa tête avant d’amorcer la grimpe. L’esprit analytique est de mise, parce que sans trajet pré-établi, vous risquez de trouver le puzzle pas mal compliqué.
 
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Puisque les murs de bloc ne sont généralement pas très haut (moins de 5 mètres), la pratique est moins intimidante pour ceux qui ont le vertige. Les codes de couleurs ou de chiffres vous permettent également de connaître le degré de difficulté de la piste que vous vous apprêtez à tenter de conquérir. Et ne croyez surtout pas que l’effort sera moins important en raison de la petitesse des murs… au contraire! Vos mains, vos avant-bras et vos jambes seront mis à contribution plus que jamais. Où en faire à Montréal?  Allez Up! Nomad Bloc Shakti Bloc Shop

Le bloc extérieur

Une fois initié au bloc, vous serez peut-être tentés d’aller vous exercer en nature sur de vrais gros cailloux.  Mais attention, ces deux types de bloc sont complètement différents. À l’extérieur, la protection est nettement plus bancale. Les crashs pads, des matelas de protection pour le bloc en nature, ne sont en vente libre que depuis 1993 et ils sont plus minces que les coussins installés dans les gymnases intérieurs. L’autre différence majeure se trouve dans la complexité. Les endroits où placer vos pieds et vos mains ne sont pas colorés, ni évidents, puis la difficulté des trajets n’est généralement pas inscrite au bas de la roche. Les prises sont souvent beaucoup plus petites et vos mains devront être entraînées pour que vous puissiez connaître du succès.
 
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En nature, vous aurez aussi besoin de votre propre équipement : crashs pads, brosse, sac de pof, ruban de protection pour les mains et vos propres chaussons. Idéalement, soyez accompagné d’un initié la première fois que vous irez faire du bloc en nature.

La voie (escalade classique)

Ce type d’escalade est le plus connu des néophytes et il se pratique à l’intérieur comme à l’extérieur. La voie est, de façon très générale, pratiquée à deux. Attaché à une corde via un harnais, le grimpeur tente d’atteindre le sommet d’un mur s’élevant entre 9 et 16 mètres, pendant que son partenaire assure la corde au bas de la piste. Une fois tout en haut (ou à la suite d’une chute), le grimpeur descend en rappel avec l’aide de son partenaire. À l’instar du bloc intérieur, les prises de voie sont indiquées de façon claire, mais le degré de difficulté de chaque voie peut grandement varier.
 
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Le solo

Essentiellement, le free solo est pour les fous d’adrénaline. Et le mot FOU est important. Si vous n’avez toujours pas vu le documentaire Free Solo, vous savez quoi regarder avant votre prochaine séance de grimpe. Dans le documentaire, nous suivons le grimpeur Alex Honnold dans sa quête de grimper le cap rocheux El Capitan situé dans le parc national Yosemite, aux États-Unis. Honnold tente de grimper à mains nues ce monolithe de 914 mètres… seul, sans harnais, sans corde et sans protection.

Pour les téméraires qui préfèrent ne pas jouer avec la mort, le solo existe aussi en mode «auto-assuré». Attaché à une corde par un harnais, le grimpeur doit progresser sur le cap rocheux en changeant ses points d’attache au fur et à mesure. Beaucoup d’équipement et de planification sont nécessaires pour pratiquer le solo. Bref, il y en a pour tous les goûts et pour tous les niveaux de témérité. D’ailleurs, si vous voulez de bonnes références d’endroits où aller grimper cet été, je vous invite à consulter notre liste concoctée pour vous le mois dernier.