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DISTURBAN : portraits de 5 grimpeurs hors du commun

décembre 14, 2020 / Par nicolas

Temps de lecture : 4 min
La semaine passée, vous avez découvert notre tout nouvel épisode sur le Bloc Urbain. Une discipline qui gagne à être connue, tout comme les 5 athlètes qui s’attaquent aux différentes lignes.

Antoine Séguin

Directeur général chez Allez Up, Antoine est le parrain du bloc au Québec. Il est, selon ses partenaires de grimpe, une véritable encyclopédie. Il faut savoir que le Montréalais a commencé la pratique du bloc en 1997, alors que cette discipline n’était pas commune du tout. « Il y a pas grand monde qui en faisait, raconte le principal intéressé. Habituellement les gens se réchauffaient sur le bloc avant de commencer à grimper les voies. Nous, on s’amusait à tourner les prises à l’envers puis on jouait là-dessus toute la journée. »
 
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Même s’il est l’un des grands manitous d’Allez Up, Antoine ne s’en cache pas : ce qu’il préfère, c’est aller jouer dans les Laurentides. « J’aime particulièrement grimper dehors, plus qu’en dedans. » En 2006, Antoine avait d’ailleurs mené un projet de film, Disturban Behaviour, où lui et ses amis grimpaient des structures urbaines… une discipline qui s’appelle aujourd’hui «le bloc urbain», que nous vous avons expliqué dans cet article.

Marc-Antoine Vigneault

Marc-Antoine Vigneault est un grimpeur, mais il est aussi entraîneur chez Allez Up dans le quartier Pointe-Saint-Charles, à Montréal. « Y’a personne de plus hype que Marco, il est tout le temps crinqué, lance Antoine. Il aime les mouvements explosifs et dynamiques. Son enthousiasme est contagieux, si tu vas grimper avec Marco, c’est sûr que t’es crinqué. » Marc-Antoine confirme… « Je suis un grimpeur très passionné, je grimpe beaucoup avec mon coeur, je m’investis beaucoup, alors quand j’essaie des projets, ça m’arrive souvent d’avoir des émotions fortes. Je peux être très fâché ou très content et je l’extériorise beaucoup. »
 
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Dans son cas, c’est l’aspect de liberté qui l’a amené à se perfectionner dans cette discipline. Skieur en freestyle, il s’est fait attirer dans un centre d’escalade par des amis… et il était cuit. « Quand j’ai découvert l’escalade, au début j’ai fait un mélange voies et bloc. Des amis m’ont dit : tu vas voir, tu vas aimer ça, parce que le bloc c’est comme essayer des tricks en ski. J’ai vraiment accroché… le bloc, c’est tellement plus condensé en terme de mouvements que tu peux faire des trucs plus complexes qu’en voie et pousser ta limite encore plus. »

Bea Evans

Bea a commencé l’escalade à Toronto alors qu’elle n’avait que 8 ans. Aujourd’hui, elle est sur l’équipe nationale de bloc et elle est routesetter chez Allez Up. Essentiellement, elle crée de nouveaux puzzles pour les gens allant faire du bloc. En grandissant, elle compétitionnait en voies, mais lors d’une présence aux championnats du monde junior en Russie alors qu’elle avait 16 ans, son œil a été attiré par la compétition de bloc. « Je suis allée pour faire de la voie, mais je trouvais que la compétition de bloc semblait plus compliquée et inspirante. À mon retour, j’ai décidé que pour la prochaine saison, j’avais envie de faire partie de l’équipe nationale de bloc. À la fin de l’année, j’étais championne canadienne junior. » À 18 ans, Bea s’est installée à Montréal où elle a commencé l’entraînement au sein de l’équipe Allez Up. Elle s’est taillée un poste sur l’équipe canadienne et a fait des compétitions internationales en Chine, en Italie et aux États-Unis. Contrairement aux deux autres grimpeurs précédents, Bea préfère le bloc intérieur qu’extérieur.
 
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« J’aime mieux faire des compétitions de bloc à l’intérieur que de grimper dehors, mais j’aime mieux faire de la voie à l’extérieur. C’est juste que le bloc dehors, c’est vraiment rough, je trouve que ça fait mal. »

Zoé Beauchemin

À l’instar de Bea, Zoé a aussi représenté le Canada dans des compétitions internationales. Originaire de Victoria en Colombie-Britannique, elle est membre de l’équipe national de bloc et de l’équipe d’Allez Up Montréal. Jonglant entre ses études en marketing à l’université Concordia et sa carrière d’athlète, la grimpeuse surdouée a commencé les compétitions internationales en 2017 alors qu’elle n’a commencé à grimper qu’en 2014. Trois années ont suffi pour qu’elle se retrouve aux Championnats du monde junior de bloc 2017, en Autriche. Son énergie est contagieuse pour ses partenaires de grimpe. « Zoé est très, très motivée, explique Marc-Antoine à son sujet. Peu importe la situation, elle réussit à se crinquer pour essayer des choses. »
 
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« Zoé est toujours souriante, renchérit Antoine. Elle est technique, elle est super bonne avec les petites prises. » Entraîneuse pour les jeunes, la grimpeuse aspire déjà à partager sa passion avec d’autres et leur montrer les clés du sport.

Jay Jeong

Sud-Coréen d’origine et gradué de l’Université McGill en sciences de l’environnement, Jay Jeong semble réussir tout ce qu’il entreprend, particulièrement quand il est question d’escalade. « Jay est calme, il est toujours partant et il relève toujours les défis qu’on lui propose, explique Antoine. Il a une approche très posée. »
 
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« Il est très focus, il rentre dans sa zone quand il grimpe, ajoute Marc-Antoine sur son partenaire. Il médite pratiquement avant de faire un essai et je pense que ça l’aide. Il est très serein dans son escalade. Je l’ai jamais vu fâché. » Lui aussi instructeur chez Allez Up, Jay est aussi à l’aise en bloc extérieur que dans un centre intérieur.
 
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Si ce n’est pas encore fait, allez voir ces cinq athlètes en action sur JACKALOPE.tv  Si vous en voulez encore plus, vous les retrouverez prochainement dans un nouvel épisode qui révèle quelques trésors cachés des Laurentides. Suivez-nous ici et ici pour ne rien manquer!